jeudi 26 avril 2007

Il faut buter Hiram !

Communiqué de la Gauche nationale - Front du Travail

La salutaire union pour la Patrie n’a fait que 11% des voix. C’est dur à encaisser pour certains, je le reconnais… Et après ? Ce n’est qu’un contretemps. Comment peut-on, nationalistes français, considérer avoir ici perdu n’en serait-ce qu’une bataille ? Certes, on a tous rêvé d’« exploser » le Système par les urnes, de le faire s’écrouler de façon pacifique, mais seulement voilà, notre peuple à péché, l’égoïsme à primé, il faut bien qu’il paye. « Même quand il se trompe, le peuple est respectable et doit être aimé. » C’est en ces mots que Le Pen s’est adressé à ses camarades, méditons ces paroles…

Depuis ses origines, la famille de pensée nationaliste ne cesse de pointer du doigt la mainmise sur les gouvernements, et ce à l’échelle mondiale, par de discrètes officines (Trilatérale, Bilderberg, C.F.R.), aux ordres de lobbys incarnés dans deux familles richissimes. Ces thèses, qui paraissaient scandaleuses, sont désormais de plus en plus admises. Le vrai axe du Mal, caché pendant la guerre froide, a jeté le masque et s’exprime désormais ouvertement par une idéologie impérialiste sans complexes (le mondialisme) et des appareils bureaucratiques totalitaires (Union européenne, O.M.C., A.L.-E.N.-A., MERCOSUR, O.N.-U., O.T.A.N., etc.). C’est dire si le danger pour nos libertés est grand, les Français l’ont écarté le 29-Mai, mais pas cette fois! Il nous incombe, à personne d’autre, de poursuivre sur cette voie et de défendre la diversité des peuples dans leurs foyers naturels et le respect par tous de leurs indépendances. Pour cette raison, fondamentale, aucun compromis avec le Système n’est possible ! En vingt ans (1986-2007), la dette de l’Etat français a augmenté de 1.000 milliards d’euros. Le cumul des braderies en cours et de l’augmentation de la dette de l’Etat dépasserait les 1.500 milliards d’euros… de quoi offrir à notre peuple un patrimoine équivalent à 10 millions de logements neufs, de 150.000 euros chacun (1 million de francs) ! Et les hommes de ce Système pervers sont trempés jusqu’au cou dans des affaires de corruption, de mœurs, de malversations et toutes sortes de crimes inimaginables. C’est justement parce que Le Pen n’avait pas trempé dans de telles affaires qu’il était évident de voter pour lui ! Ces élections de 2007 vont être chèrement payées… Mais il ne faut en vouloir à personne. Surtout qu’il est impossible de savoir si ces élections n’ont pas été truquées. Rappelons quand même qu’un million de votes ont été réalisés électroniquement. Il ne suffit que d’une minute pour truquer ces machines à voter et c’est indécelable ! Il est surprenant de voir que, pour la première fois depuis longtemps, les candidats (déclarés) du Système aient obtenu, à eux seuls, 70% des voix ! Les Français ont « veau-té », les traîtres ont trahi, l’homme de Bush va sûrement accéder au Pouvoir suprême.

Dans une continuité de résistance je vais, pour ma part, voter Ségolène Royal, elle au moins est « de souche » ! Mais je n’appellerais sûrement pas à voter pour une hôtesse d’accueil ! Je déclarerais bien « Tout sauf Sarkö ! » Mais, très franchement, je n’ai qu’une hâte, qu’il passe. De la même manière, Staline fut l’apothéose de la monstruosité marxiste, il a fini par tuer la plupart de ses généraux. La politique du pire est, dans ce cas présent peut-être, la meilleure des politiques. Si le Système n’explose pas, alors qu’il implose !

Durant ces élections, on a vu des « chefs autoproclamés », qui pourtant ont fait la plus grande partie de leur carrière à côté du F.N., disposer de colonnes entières dans des médias de notre famille, pour démobiliser, à quelques heures du scrutin, nos compatriotes désorientés. Comment accepter que, dans le camp nationaliste, certains ait osé préconiser le vote nul, le vote Bayrou, voir carrément l’Ogre atlanto-sioniste ? Partager toutes les convictions, les analyses et les propositions de Jean-Marie Le Pen est une chose, mais de là à combattre sournoisement ce Breton issu d’une lignée de paysans et de pêcheurs, pupille de la Nation, combattant en Indo, en pointe de tous les grands combats depuis cinquante ans, quel crime ! La mauvaise foi, le ressentiment mal digéré de si tristes sires ont au moins permis, via l’initiative des nationalistes avec Le Pen, de retisser, en toute indépendance par rapport au Front national, des liens entre frères séparés. Mieux, l’Union patriotique est passée à cette occasion des discours aux actes. Il faut aller plus loin, préparer l’alternative crédible dans la réconciliation.

Nous ne pouvons pas perdre ! Après le chaos, se sera à nous de jouer ! Enfin, nous pourrons appliquer notre programme : – aux chômeurs, nous garantirons le travail ; – aux commerçants et aux artisans, nous ramènerons les temps prospères de jadis ; – aux industriels, nous promettons la réduction des charges ; – aux employés, nous assurerons la sécurité de l’emploi et des salaires ; – aux locataires qui éprouvent des difficultés à payer leur loyer, nous promettons des loyers modérés dans des logements humains ; – aux nouveaux pauvres de l’inflation et des délocalisations, nous promettons l’expropriation des profiteurs actuels à leur profit ; – aux contribuables, nous annonçons une Administration moins coûteuse ; – aux consommateurs, enfin, nous offrons une vie moins cher. Aujourd’hui, on fait peur au peuple ; demain, il n’aura plus le choix, il nous choisira nous !

Camarades de tous les horizons nationaux, la fierté d’être Français, le combat pour la mémoire de nos ancêtres, l’amour de nos enfants, la justice sociale pour nos frères, les beaux discours contre les politicards ne suffisent pas : Restez des hommes debouts, consacrez-vous à la nécessaire Révolution bleu-blanc-rouge et vous verrez la victoire couronner vos efforts ! Le 6 mai, votez blanc ou votez Ségolène, mais quoi qu’il arrive, votez blanc dans tous les sens du terme !

Kavan Herbin

Des « nationalistes pour Le Pen » aux « nationalistes pour Ségolène »

Communiqué du réseau Vox-NR

Le score de dimanche n’a pas été celui que nous espérions.
Le fait est là, d’autres, plus compétents que moi, en feront les analyses politiques nécessaires.

Pour ma part, je ne retiendrai que trois faits : Tout d’abord, cette réflexion d’un camarade de combat, européen d’origine arabe, qui s’interrogeait de combien aurait été le recul de JMLP, si lui même et ses amis des « quartiers » ne lui avaient pas amené leurs voix.

Ensuite, la venue de Dieudonné à la salle Equinoxe. Il n’avait rien à y gagner, il l’a fait, il a ainsi montré qu’il était bien plus un homme d’honneur que de nombreux (ex)nationaux – très fiers de la blancheur de leur peau - déshonorés par leurs ralliements ou leurs critiques.

Enfin, puisque j’évoque les « ralliés », je n’ai pu m’empêcher de me réjouir en pensant à la déconvenue des Guillaume Peltier, des Jacques Bompard et de tous les nationaux-sionistes - prétendument identitaires - colleurs d’affiches du vicomte vendéen… Ils voulaient sortir du «groupuscularisme », ils sont en plein dedans.

Tout cela étant écrit, il faut maintenant se déterminer pour le second tour. Pour ma part, sans hésitation, ce sera Ségolène.

On assiste d'ailleurs à ce propos actuellement à un intéressant « partage des eaux ». Comme on le lira par ailleurs sur ce site, Pierre Vial a fait le même choix que moi. Dans un communiqué il déclare : « Je n’aurai pas la naïveté d’oublier qu’il y a dans l’entourage de Ségolène Royal des gens qui sont nos ennemis acharnés (le cas de Julien Dray, fondateur de SOS-Racisme, est emblématique). Mais avec Sarkozy, c’est pire (Simone Veil est, elle aussi, emblématique). Des électeurs de Jean-Marie Le Pen vont sans doute se faire piéger, au deuxième tour (mais certains l’ont été déjà au premier), par le discours de Sarkozy sur l’identité nationale et la perspective d’un pouvoir à poigne promis par l’ex-ministre de l’Intérieur. A la différence des gogos de droite, toujours volontaires pour se faire cocufier, nous savons, nous qui avons une conscience politique, que Sarkozy c’est l’homme de l’alignement de la France sur l’axe Washington-Tel-Aviv. Nous savons aussi, et surtout, qu’il veut appliquer la « discrimination positive » (c’est à dire, il faut le rappeler sans cesse, la préférence donnée systématiquement, dans tous les domaines, aux gens qui, ayant ou non une carte d’identité française dans la poche, sont et resteront toujours pour nous des intrus, qui ne peuvent appartenir ni de près ni de loin à notre peuple). C’est pourquoi, sans hésitation ni état d’âme, je voterai Ségolène Royal. »

A l’opposé, les ringards de la droite nationale se rangent déjà, comme un seul homme, derrière le gnome de Neuilly. Ainsi, Jean-Gilles Malliarakis, ex-Duce néo-fasciste reconverti dans le libéralisme néo-con - option extrême-droite - qui proclame : « Aucune bassesse, aucune manœuvre, aucune désinformation n'aura été épargnée au cours la campagne du premier tour pour affaiblir artificiellement le principal candidat des droites et pour les diviser en vue du second tour. (…) Si ses concurrents du premier tour avaient le moindre sens de l'opportunité, ne parlons même pas de démocratie, ils s'efforceraient de défendre bec et ongles la solidarité de cette majorité exceptionnelle de 61 % des voix, elle aussi historique, afin de pouvoir permettre vraiment et sans entraves, dès cet été, les réformes nécessaires au Pays. Pour confirmer la volonté populaire de faire avancer la France, pour pouvoir demain imposer à l'UMP d'être fidèle à ses promesses de rupture, il faut que le moins possible de voix de droite, et peut-être même aucune ne manque au second tour face à la gauche et à l'extrême gauche, qui, elles, font bloc. ». Ainsi Romain Marie/Bernard Antony qui, avec un peu plus de retenu, invite ses « amis [à voter] selon leur intuition politique et leur conscience, jamais en tout cas pour la marxiste Ségolène Royal. »…

Des « nationalistes pour Le Pen » aux « nationalistes pour Ségolène », il y a bien une logique - celle de la désignation de l’ennemi - et l’on peux espérer que d’un mal ressorte un bien : la refondation d’un Front national épuré de ses éléments réactionnaires, libéraux et droitiers, qui se désignent actuellement par leurs choix.
Christian Boucher

Non au vampirisme organisateur !


Communiqué du Parti populiste

Sarkozy a réussi son imposture. Le bluff incroyable du caïd alto séquanais a donc séduit un tiers des électeurs. Le candidat de tous les lobbys emblématiques et caricaturaux sera même parvenu à circonvenir une partie de l’électorat du Camp national, la plus fragile, la plus volatile, la plus influençable.

A l’heure où certains d’entre vous se sentent sonnés ou profondément déçus, nous voulons d’abord rendre hommage au travail effectué par vous toutes et tous, vous dire combien votre conduite a été exemplaire. En ces moments difficiles, il est important de pouvoir s’appuyer sur une solide équipe d’amis et militants. Après, on affronte le reste avec d’autant plus de sang froid.

C’est incontestablement la frange droitière de notre camp qui a cédé aux sirènes du vampire, se précipitant dans ses bras comme elle l’avait déjà fait pour Giscard en 1974, Chirac en 1976, comme mue par une insatiable crédulité. Les leçons du passé n’ont pas de prise sur l’opportunisme surtout quand il se drape de considérations « intellectuelles » et de la certitude d’avoir trouvé un nouveau Bonaparte. Nous avons malheureusement connu ce travers, nous aussi, il n’y a pas si longtemps et nous savons comment ces illusions se terminent sordidement.

Le Front national est ébranlé mais, n’en déplaise à ses ennemis, il est toujours debout. Il a même connu un score beaucoup plus inquiétant, les 5% de juin 1999, après la scission, et dont il s’est relevé puisque 3 ans seulement après c’était le 2e tour de 2002. Alors, pas de délectation morose ou de catastrophisme morbide !

Même Bernard Tapie qui s’était invité sur les plateaux de télé a du convenir que son nouveau mentor n’avait pas réussi à terrasser Le PEN, comme naguère lui-même avait échoué.

Le Front national est resté debout, grâce à un socle incompressible constitué des couches populaires les plus aguerries contre l’imposture. C’est déjà une réalité revigorante et c’est un honneur d’avoir un tel électorat. Avec le même taux de participation que 2002, JMLP serait à 13,5 %.

Toutefois, certains profiteront de la déception électorale pour semer un trouble indécent.

Au motif que la stratégie n’aurait pas été la bonne, que tel ou tel se serait trompé, que c’est probablement le chant du cygne du candidat et qu’il eut fallu faire une campagne plus à « droite »…Nous ne donneront pas dans cette chorale hypocrite. Toute surenchère libérale, capitaliste ou césariste aurait plagié l’imposteur et aurait davantage troublé nos partisans les plus précieux. Le FN aurait subi alors un revers encore plus cuisant. De même, il serait pour le moins curieux que l’on s’en prenne au candidat lui-même et à ses proches à cet instant où la fraternité est de mise. Dans cette campagne, Le Pen a donné une leçon de persévérance indubitable ; peu de vétérans (ou même d’autres) auraient pu apporter le même tonus et faire encore trembler le Système avec autant d’acharnement. Quant à Marine Le Pen, qui n’a pas constaté avec impartialité qu’elle avait réalisé un sans faute médiatique ? Qui n’a pas observé objectivement son talent, ses progrès, son travail ? D’autres aussi ont bien travaillé mais nous doutons que l’acerbité vienne de leurs rangs. Comme d’habitude, les critiques les plus vives viendront de ceux qui seront restés l’arme au pied, en attendant de distiller une sinistrose calculée. Au diable les donneurs de leçons, les contempteurs permanents, les alimentaires de la morosité, les professionnels de la polémique groupusculaire, les aiguiseurs de divisions, les vautours du renoncement ! Et aux diable les tentations mercenaires au profit d’une droite de plus en plus mafieuse ! Nos idées et notre Pays ne méritent pas ce fourvoiement.

S’il y a bien quelque chose à réformer, ce n’est pas la stratégie populaire du FN mais une partie de son appareil, trop encline à l’assistanat, au confort de la proportionnelle et à l’inertie.

Le Pen ne fera pas l’économie d’une restructuration s’il veut reconstruire un vrai parti car l’hémorragie de ce 22 avril aurait pu être encore mieux contenue avec un réel travail de terrain. Car même si les médias constituent l’essentiel d’une campagne électorale, un candidat ne pourra jamais se passer de relais militants, de fédérations organisées, de propagande de proximité. Si cela a fait défaut au FN dans de nombreux endroits, c’est aussi la conséquence d’une déjà ancienne scission et dont nous assumons tous encore aujourd’hui la responsabilité des conséquences négatives.

Celles que connaîtra le Pays après son vote d’hier seront encore plus funestes car le vote « utile » érigé en panacée universelle peut devenir son coup de grâce.

Les Français se sont rués vers un trio d’européistes après avoir en 2005 condamné la Constitution européenne ! Quel paradoxe, quelle fuite en avant désolante ! Sans compter l’irruption massive des banlieues sur les listes électorales…

Leur faudra t-il donc toujours davantage d’épreuves pour, qu’un jour, une implacable réalité parvienne à leur déciller les yeux ? Sans doute leur faudra t-il la réquisition des logements insuffisamment occupés au profit de squatters allogènes, ou davantage de fiscalisme au nom de la « solidarité » avec toutes sortes de lobbys ? Un porte monnaie plus « participatif », un Euro encore plus pénalisant, une discrimination positive plus anti française, un chômage plus cruel, une préférence étrangère plus marquée, des Lois encore plus liberticides, des mosquées en érection toujours plus nombreuses et arrogantes, un analphabétisme télévisuel général, une omnipotence syndicale et fonctionnaire plus ancrée, encore plus de mariages mixtes, une généralisation des statistiques sécuritaires trafiquées pour maintenir une paix civile de façade, une dette totalement abyssale, une Europe administrative plus tyrannique, un assujettissement atlantiste progressif, la perte enfin de toute souveraineté ?

Que faudra t-il de plus pour qu’ils réagissent avant que les fers ne les entravent définitivement ? La France ne méritait pas cela, mais cette République, si !

Il faudra peut-être passer par l’épreuve d’un Sarkozy au Pouvoir pour que soit enfin dénoncée l’imposture ? Nous n’y associerons certainement pas notre suffrage mais nous craignons que les Français connaissent sous peu les travers d’une dictature démagogique sans précédent.

Ne baissons pas les bras au moment où nos ennemis l’emportent car rien n’est totalement joué, sauf si la seule force de recours se démobilise par défaitisme. Nous serions bien fautifs de nous chamailler en forçant le trait. Certes, le FN a perdu un million de voix mais il en conserve près de quatre. De son côté, la redoutable extrême gauche qui, toutes tendances confondues, pouvait espérer atteindre en cumul les 20%, est laminée par le vote utile.

Le Parti communiste est désintégré, les verts ridiculisés, les trotskistes pulvérisés.

Nous assistons, en fait, à la mise en place dans notre Pays d’un système politique bipolaire de type anglo-saxon. Ce rouleau compresseur va accoucher d’un côté d’un bloc social-démocrate et de l’autre d’un Parti de droite néo-Cons. L’UDF risque de voler en éclats, écartelée entre les anti-Sarkos et les élus qui voudront sauver leurs sièges. Affligeant mais prévisible. La seule chance de survie de Bayrou consistait à se hisser au 2e tour. C’est loupé. Paradoxalement, notre chance de survie aura peut-être consisté à ne pas y aller. Avec plus de 10% des voix, Le Pen reste en embuscade et défie encore tous les rouleaux compresseurs.

A condition de ne rien concéder au Système, de ne rien monnayer en échange d’illusoires strapontins. Pour préparer un avenir plus proche que l’on croit, sans dilapider nos atouts dans un conglomérat informe et indigne.

Alors, certains observateurs tempéreront leur joie trop précipitée : le Camp national a été ébranlé, certes, mais le phare a tenu bon dans la tempête. Ses rocs les plus durs ont tenu. Et son faisceau de lumière est toujours là.

En 2002, nous avions été frustrés de ne pas partager tous ensemble dans une réconciliation impromptue la joie des résultats.En 2007, par delà la rage d’une déception d’un soir, nous sommes fiers d’être aux côtés du Front national dans l’épreuve. Car il doit naître d’elle les résolutions pour l’espoir de demain.

Franck Timmermans, Christian Perez

mercredi 18 avril 2007

LA SECTE MAFIEUSE QUI NOUS DIRIGE :

Charles-Louis LAGET et sa soeur (enfants du magistrat Pierre ROCHE) parlent de nos ennemis. Qui combattons-nous ?


VOUS VOULEZ FAIRE PÊTER LE SYSTÊME ?


ALORS VOTEZ LE PEN BORDEL !

vendredi 13 avril 2007

22 avril 2007 : notre avenir est en jeu


12 CANDIDATS - 12 VIDEOS

42 % de français hésitent encore dans leur choix.

Acteurs de la campagne électorale par l'intermédiaire de plusieurs blogs et webzines, nous avons fait le constat que les vrais débats n'avaient eu lieu ni à la télé ni dans la presse, mais bien sur le seul média encore libre, c'est à dire Internet. Ainsi nous vous proposons quelques vidéos et quelques articles tirés de la vraie campagne électorale, en espérant qu'ils vous apporteront d'autres informations et d'autres visions sur les forces politiques en présence. (cliquez sur les liens)


Cordialement

Stéphane PRASELE (Interférences)

Sont indiqués ici les liens des vidéos et des articles. Certaines des vidéos ont été également compilées sur le site : cliquez sur : INTERFERENCES (rubrique : CAMPAGNE 2007 : 12 CANDIDATS - 12 VIDEOS ) (adresse du site : http://interferences.canalblog.com/)


--Pour vous faire une opinion sur Nicolas Sarkozy :
http://www.dailymotion.com/video/xt8ng_emmanuel-todd-le-francparler-itele

--A l'attention des profs qui s'apprêtent à voter pour François Bayrou :
article : Bayrou et les profs, rappelez vous...

--Vidéo à voir absolument si vous vous considérez comme étant de gauche (mais également instructive pour les autres) :
22_avril_2007

--Pour voir comment, dans les médias, on maltraite certains candidats, et comment on cire les pompes à tous les autres.
Avec cette vidéo, vous verrez le fascisme d'aujourd'hui en action.
http://culturalgangbang.blogspot.com/2007/04/en-apart-depuis-abu-ghraib.html
ou sur http://www.dailymotion.com/video/x1ny6w_inquisitrice

--La vérité sur Besancenot et la LCR :
http://www.dailymotion.com/video/x1g4za_affaire-besancenot-soral-riposte
à lire sur le sujet le petit article de Salut Public intitulé "Ultra Gauche" : http://www.salutpublic.fr/
et Courrier d'un authentique facteur à propos de Besançenot... 06-04-2007 ICI

--Europe, Identité, Immigration : une vidéo sur tous ces sujets
http://www.dailymotion.com/video/x1gwlq_egalite-et-reconciliation

--Royal et les profs : "Les profs ne travaillent pas assez"
http://www.dailymotion.com/video/xmfph_segolene-royal-et-les-profs

--Apaisement des tensions, égalité et réconciliation des français. Une vidéo sur ce thème :
http://www.dailymotion.com/video/x1gwlq_egalite-et-reconciliation

--une autre vidéo où vous verrez le fascisme d'aujourd'hui en actes :
http://interferences.canalblog.com/archives/video___qui_sont_les_fascistes__/index.html

--Et quels scénarios pour demain ? :
http://www.dailymotion.com/video/x1m82d_egalite-et-reconciliation-2007

--Sur les sondages :
La stratégie de la tortue

--Il paraîtrait, selon les médias et ceux qui les commandent, que cet homme serait méchant et dangereux. Le mieux est de toujours juger par soi-même :
http://www.dailymotion.com/video/x1i4jp_journal-de-bord-n57-12
http://www.dailymotion.com/video/x1mukn_france3-portrait-lepen

--Marie-Ségolène Royal :
http://www.dailymotion.com/video/xnrs0_le-parcours-de-segolene-royal-itele
http://www.dailymotion.com/video/x101xf_sego-de-droite
http://www.dailymotion.com/relevance/search/Royal+/video/x13d6d_segolene-royal-coupable
http://www.dailymotion.com/video/x12am8_segolene-royal-sous-marins-rmc


--Pourquoi le communautarisme défendu par l'UMP, l'UDF, le PS, la LCR et le PC est-il contraire à l'esprit de notre République et en quoi est-il dangereux pour sa stabilité :
http://www.dailymotion.com/video/x4b98_alain-soral-bhl-sionisme

--Un écrivain et sociologue libre s'exprime :
http://www.dailymotion.com/video/x16te0_soral-un-rouge-au-front-national
http://www.dailymotion.com/video/x17eft_conference-de-presse-soral
http://www.dailymotion.com/video/xtjwl_alain-soral-interview-fn


--Enfin quelques articles :

Moins belle la vie : la saga de l'UDF
Episode 1
Episode 2
Episode 3
http://culturalgangbang.blogspot.com/2007/02/avoir-un-bon-copain.html

--Un texte de M. Rossel, militant de la Gauche Nationale intitulé : Gauche Nationale, la Bébête immonde ?

--BONUS :
INTERVIEW DE DIEUDONNE APRES SA VISITE A LA FETE BLEU BLANC ROUGEET SA RENCONTRE AVEC LES DIRIGEANTS DU FRONT NATIONAL

http://www.dailymotion.com/video/xmx9i_interview-de-dieudo-fn

DEUX INTERPRETATIONS PAR LA TELE DU MÊME EVENEMENT




http://www.youtube.com/watch?v=SsA4w16LiSM


--Une interview et un article qui résument bien les enjeux et les ressorts de la campagne (ils sont également dans la pièce jointe) :

6 avril 2007

Agé de 48 ans et ancien militant du Parti communiste, l'écrivain Alain Soral qui dispose sur le net d'un site très bien fait, et à qui l'on doit plusieurs essais - " Chute ! ", " Eloge de la disgrâce " (2006), " Sociologie du dragueur " (2004), " Misères du désir " (2004), " Socrate à Saint-Tropez " (2003), " Jusqu'où va-t-on descendre ? " (2002), " La Vie d'un vaurien " (2001), " Vers la féminisation " (1999) et " Les mouvements de mode expliqués aux parents " (1984) - a rejoint l'année dernière l'Union patriotique dans le cadre de la campagne électorale. Il est l'un des conseillers politiques de Jean-Marie Le Pen et livre une analyse pour le moins originale de la présidentielle.

RIVAROL : Pour vous, les Américains jouent un rôle majeur dans le scrutin présidentiel. Pourquoi interviennent-ils dans cette élection ?ALAIN SORAL : Reprenons les événements dans l'ordre chronologique : il y a eu le coup de semonce du 21 avril 2002 avec la présence de Le Pen au second tour. L'année suivante, les Français refusent de participer à la seconde guerre d'Irak, de sorte que les Américains doivent y aller sans le tampon de l'ONU, et donc à leurs frais (au lieu des 30 % payés lors de la première guerre du Golfe en 1991, ils doivent verser 100 %, ce qui est beaucoup plus cher). Dès lors, commencent à paraître des écrits néo-conservateurs dans lesquels la France est présentée comme LE problème en Europe, c'est-à-dire comme l'obstacle majeur à la domination de l'Europe par les Américains. Puis le vrai moment décisif, c'est en 2005 le non à la Constitution européenne. Chirac organise un référendum parce qu'il est convaincu qu'avec la puissance médiatique la victoire du oui est assurée. Le non l'emporte en France puis aux Pays-Bas à la grande fureur des Etats-Unis car l'Europe de Monnet et Cassin est depuis 1945 un projet américain.Le pouvoir US voyant se profiler la présidentielle de 2007 craint cette continuation de l'incontrôlable. Les Etats-Unis décident alors à leurmanière, maladroite et brutale, de changer le jeu électoral français. Puisque c'est à cause de la multiplicité des petits candidats qu'en 2002 LePen s'est hissé au second tour, il faut assurer en 2007 la finale avec les deux duettistes pré-sélectionnés et sous contrôle. D'où le financementmassif des deux candidats du système UMPS dans une logique démocrates contre républicains, Kerry contre Bush, bonnet blanc blanc bonnet. Deux candidatsproposant exactement la même gestion avec quelques nuances sociétales pour masquer que ces choix se situent toujours en dehors du sérieux que sont laquestion des peuples et le rapport capital-travail.

R. : Mais comment, concrètement, les Etats-Unis pilotent-ils ces élections ?


A.S. : La société de communication démocrate qui soutenait Clinton aide à la création du phénomène Ségolène, création qui, dans la logique américaine, va jusqu'au remodelage chirurgical ! Tout cela a été planifié, fait suffisamment tôt pour qu'on ait aujourd'hui une Royal à la mâchoire modifiée, aux dents blanchies, à la peau retendue. Tout ça dans le silence assourdissant des grands media, alors que ces modifications assez visibles auraient pu faire d'excellents sujets... ce qui prouve leur complicité.Quant à Sarkozy, est-il besoin d'y insister, c'est un pur agent néo-conservateur, le candidat des républicains en partie financé par de puissants lobbies américains. N'est-il pas allé à New York rencontrer les dirigeants de l'AIPAC (American-Israël Political Action Committee) et de l'American Jewish Committee ? Rappelons aussi qu'aussitôt élu à la tête de l' UMP, il a fait entonner " La Marseillaise " par la chanteuse Shirel, qui a choisi la nationalité israélienne, en duo c'est vrai avec une beurette fille de harkie, quel beau symbole ! Son premier voyage officiel après cette prise de pouvoir fut aussi pour l'Etat d'Israël. Sans compter les nominations récurrentes du très légitime et très crédible Arno Klarsfeld, lui-même réserviste dans l'armée israélienne !
Avec Sarko et Royal, les démocrates d'un côté et les néo-conservateurs américains de l'autre ont mis en oeuvre à peu près la même stratégie qu'ils avaient employée pour faire réélire Eltsine en Russie : compenser la médiocrité objective de ces candidats - aucun des deux n'ayant la stature de chef d' Etat - par beaucoup d'argent et de paillettes ! Mais pour que cette opération réussisse, il fallait aussi empêcher les petits candidats d' obtenir leurs cinq cents parrainages. Il existe ainsi des témoignages de plusieurs prétendants à qui l'on a volé des promesses de signatures, des ordinateurs qui ont été victimes de piratages informatiques, probablement avec le relais d'officines proches d'un certain ministère... Il fallait abolir le premier tour de deux manières : d'une part réserver la qualification à quatre ou cinq candidats sous contrôle et, pour compenser l' appauvrissement du spectacle, instituer dans les deux grands partis des primaires. Aussi le PS a-t-il organisé des primaires à l'américaine, aussi spectaculaires qu'inutiles, avec la juxtaposition de trois monologues, sans aucun affrontement entre Ségolène et deux faire-valoir, Strauss-Kahn et Fabius.Ce qui est amusant, c'est que Ségolène, qui est adoubée en externe par les démocrates américains, a été promue en interne par quelques milliers de retraités de l'enseignement public, lesquels ont voulu porter une femme au pouvoir parce qu'ils pensent que c'est moderne, alors que cette idée, phare il y a 20 ans, est aujourd'hui totalement périmée. Les gens, face à la crise de l'ordre, voulant au contraire de l'autorité, du phallus. C'est dire la totale ringardise des militants socialistes !

R. : Mais justement Ségolène Royal prétend défendre " l'ordre juste " et rétablir l'autorité...


A.S. : Ségolène, il est vrai, est un monstre hybride : elle est fille de militaire, une partie de sa famille est de sensibilité frontiste, affectivement, par son éducation, par ses origines, elle est profondément de droite. En mettant en scène sa candidature, ses mentors ont joué la carte -illisible - d'une femme-homme politique de gauche-droite qui peut prendre la défense des illégaux un jour et affirmer le lendemain que tous les Français devraient avoir chez eux le drapeau tricolore et le brandir à leur fenêtre chaque 14-Juillet. Même Le Pen n'oserait pas demander un tel débordement de patriotisme. Avec Ségolène à sa tête, la gauche PS, réduite au féminin, va achever ce déclin amorcé il y a 5 ans et boire le calice jusqu'à la lie. Ça va être la fin, enfin, de la génération 68.Pendant ce temps, de l'autre côté, la droite postchiraquienne, qui sent le vent tourner, pille sans vergogne les thèmes du Front national. Preuve que les problématiques de nation, d'enracinement, d'identité, les dangers du communautarisme sont devenus incontournables face à des Français qui se posent de plus en plus la question de leur avenir en tant que peuple et en tant que nation.Face à ce retour à des préoccupations nationales, Sarko n'est pas seulement le candidat de l'étranger. C'est un candidat étranger à la France et à ce qu'elle incarne. C'est pourquoi, des trois rivaux de Le Pen pour le deuxième tour, c'est en réalité, et contrairement aux apparences, le plus éloi-gné. Car s'il aborde les mêmes sujets : l'immigration, la sécurité, il est là pour liquider notre exception française, la plier au modèle anglo-saxon. A la manière des USA dans les Balkans, Sarko promeut à la fois l'islam, en proposant le financement étatique de mosquées cathédrales, tout en stigmatisant les musulmans, pour en faire les boucs émissaires de l'Occident judéo-chrétien, selon la stratégie des néo-cons américains. Enfin, ce qui rend Sarko encore plus antipathique que les autres candidats, c'est ce mépris affiché pour la grandeur française, comme quand il va à Washington fustiger l'" arrogance française " en politique étrangère ! Autant dire que sitôt élu, il liquidera ce qu'il reste du Quai d'Orsay et de sa politique relativement équilibrée au Moyen-Orient.
R. : Ce que François Léotard appelle dans " Tribune juive " l'antisémitisme du Quai-d'Orsay...A.S : Oui. Un positionnement explicite qui ne lui a finalement pas rapporté ! Ni à Madelin non plus d'ailleurs, autre membre de la bande des quadras, lui aussi quasiment disparu de la politique. Il est à noter que ces politiques qui ont fait allégeance à la même puissance, croyant ainsi favoriser leur carrière, sont pratiquement tous tombés dans l'oubli. Regardez Villiers, qui a fait récemment le même choix en contradiction avec son électorat, le voilà lui aussi qui dégringole dans les sondages jusqu'à pratiquement disparaître ! Comme quoi, en politique, le soutien de puissants réseaux ne suffit pas si en échange, on s'aliène son électorat. Finalement, le seul personnage public à avoir refusé systématiquement de se soumettre aux puissances depuis cin-quante ans, c'est Le Pen, et lui est là et bien là ! De manière subliminale, les Français le respectent pour sa capacité de résistance. Ils ne savent pas trop à quoi il résiste, mais ils le sentent...A force de harcèlement médiatique, ils ont aussi fini par comprendre que le seul moyen de vérifier qu'un candidat est réellement indépendant du Système, c'est de voir s'il est ou non diabolisé par les media. Le Pen est dans le collimateur permanent des journalistes, Besancenot ne l'est pas... L'un est internationaliste, donc mondialiste, plaide pour la régularisation des sans-papiers comme Berlusconi et Zapatero, l'autre pas ! Et malgré cette injuste inégalité de traitement, cet acharnement, infiniment plus d'ouvriers français votent pour le FN que pour la LCR. Finalement le peuple français n' est pas si bête !

R. : Comment analyser le phénomène Bayrou ?


A.S. : Voyant que le duo à l'américaine Ségo-Sarko commençait à lasser les Français et que Le Pen était clairement le troisième homme, nos metteurs en scène hollywoodiens ont poussé Bayrou, afin qu'il nous rejoue le rôle dévolu à Chevènement il y a cinq ans. Le Béarnais est un rival médiatique du président du FN, puisqu'il lui dérobe la place du troisième homme dans ces mêmes media - c'est son rôle objectif - mais il n'est pas un rival politique : Bayrou prend des voix aux deux principaux candidats du Système, d'abord Ségolène, ensuite Sarko, mais pas à Le Pen. Les vrais anti-Système, ceux qui ont voté non au référendum sur la Constitution européenne, savent que Bayrou n'est pas crédible puisque de tous, c'est le plus européiste. Des trois candidats promus, il est même celui qui va le plus loin dans le désir d' erreur, puisqu'il ose se réclamer de Jacques Delors, l'incarnation parfaite de cette Europe technocratique et mondialiste dont les Français ne veulent plus !En terme de blocage politique, Bayrou est sans doute aussi ce qui peut nous arriver de plus catastrophique : le retour à cette cohabitation qui a paralysé la France et qui consiste à prendre le pire de la droite et le pire de la gauche pour continuer à regarder, impuissant, le pays dégringoler. Avec ça comme programme, ça ne m'étonnerait pas qu'il finisse par redégringoler lui aussi dans les sondages !De toute façon, que ce soit Sarko, Ségo ou Bayrou qui soit élu le 6 mai, la France qui vient sera ingouvernable...R. : Que voulez-vous dire ?A.S. : Ecoutez, quoi qu'il arrive, je suis convaincu d'une chose : la France va exploser dans les deux ans qui viennent. On se dirige vers des conflits politiques et sociaux extrêmement durs. Même si le Système se survit à lui-même en plaçant l'un de ses trois candidats, comme de toute façon Bayrou, Ségo ou Sarko sont là pour continuer à faire la même politique euro-mondialiste refusée par les Français auxquels elle cause tant de souffrances, l'explosion est inévitable. Nous ne sommes plus dans le schéma des Trente Glorieuses où ce qui était issu du CNR, de Yalta et du Plan Marshall était globalement profitable au peuple français, en termes d'élévation du niveau de vie, de sorte que nos compagnons pouvaient accepter de collaborer à cette américanisation de leur cadre de vie malgré les soumissions que cela imposait sur les plans culturels et éthiques...Aujourd'hui, au contraire, cette soumission appauvrit notre peuple sur tous les plans, matériels et spirituels. Et cette situation, clairement identifiée depuis le non au référendum, ne peut donc plus durer très longtemps, surtout quand les classes moyennes sont à leur tour touchées de plein fouet. L'Etablissement n'ayant ni le désir ni les moyens de faire une autre poli-tique, il est comme l'entreprise capitaliste : il navigue à vue, truque ses bilans pour retarder la faillite et sait qu'il n'aura plus d'autre choix ensuite qu'entre la prison et le banditisme, ce qui se traduit en politique par la révolution ou le passage en force !En toute logique, si le peuple ne gagne pas demain ce combat, nous allons assister en France à la mise en place d'un discret mais efficace Etat policier. Une dictature orwellienne où pour notre bien-être, notre santé, il devient interdit de boire, de fumer, de se réunir, de conduire sa voiture comme un homme, un pays où les infos ne parlent plus que de la météo et des soldes, pendant que nos soldats de métiers s'en iront mourir contre nos intérêts en Iran et que la généralisation du vote électronique achèvera de régler la pénible incertitude des élections pour ceux qui les financent !D'où la nécessité impérieuse de voter Le Pen, vite, avant que nous basculions dans un monde où l'existence même de ce genre de personnage incontrôlable et hors normes aura été rendue impossible !


Propos recueillis par Jérôme BOURBON

--COMMENT ON PREPARE UNE ELECTION - samedi 10 février 2007, par Michel Drac

L’ambiance française de ce début 2007 est étrange. Il y a quelque chose dans l’air, mais on ne voit pas quoi. Comme un malaise indéfinissable…

Au vrai, l’écart entre le réel, tel qu’il est perçu par la population, et sa représentation obligée, telle qu’elle est construite par le système médiatique, est tout simplement devenu trop grand. Ça ne passe plus, mais comme il faut bien que ça passe, on reste là, en l’air – coincés, comme en apesanteur. D’où un étrange effet de sidération.

Par exemple, vous vous souvenez de mon histoire de paris sur les sondages ? – Je vous disais que je cherchais quelqu’un prêt à parier avec moi sur les sondages publiés dans la presse systémienne… Eh bien, je cherche toujours. Apparemment, personne, absolument personne ne croit plus que les sondages publiés dans les grands journaux sont sincères – sans parler de leur exactitude…

Personne n’y croit, mais peu importe : ces sondages auxquels personne ne croit plus, ces sondages dans lesquels tout le monde voit désormais des instruments de la manipulation, eh bien, ces sondages de merde, passez-moi l’expression… ils continuent à être publiés, jour après jour, malgré tout ! – Comme si de rien n’était…

On fait comme si – comme si c’était vrai… A croire que pour l’Office Systémien pour Pensée Correcte, il suffit de marteler aux Français qu’ils pensent d’une certaine manière, et ils vont effectivement se mettre à penser de cette manière. C’est vraiment très, très étrange. Cet usage massif des sondages ressemble de plus en plus à un simulacre d’élections anticipées. On dirait qu’on cherche à confisquer le processus électoral en amont.

Il faut dire que l’OSPC, apparemment, a désormais décidé de la stratégie qu’il déploierait pour modéliser l’élection dans un sens tel que le suffrage populaire, quelle que soit son orientation définitive, ne puisse en tout cas pas remettre en cause le système en lui-même. D’où, d’ailleurs, le choix de François Bayrou comme troisième leurre : comme je m’en vais vous l’expliquer tout de suite, ce choix est parfaitement logique…

L’OSPC, de toute évidence, a un objectif a minima – faire en sorte que le candidat élu, quel qu’il soit, accepte le cahier des charges mondialiste néo-libéral ; et aussi, bien sûr, un objectif maximaliste – faire en sorte que le candidat élu soit celui le plus conforme aux intérêts de l’oligarchie capitaliste, à savoir Nicolas Sarkozy, l’homme qui n’a aucun lien avec la famille Dassault.

Une fois qu’on a ces deux objectifs en tête, on comprend la démarche de l’office systémien…

De ces deux objectifs, minimal et maximal, découle en effet un ensemble de contraintes qui déterminent nécessairement les choix de l’OSPC.

Pour atteindre son objectif a minima, à savoir garantir le succès d’un des candidats du système, l’OSPC doit interdire l’émergence d’un candidat anti-système capable de fédérer autour de lui le camp du « Non » au Traité Constitutionnel Européen – c’est-à-dire, en l’état actuel des forces politiques en France, que l’OSPC doit empêcher l’émergence de Le Pen au-delà des 15 % environ de Français qui se reconnaissent plus ou moins dans le personnage. Par ailleurs, pour atteindre son objectif maximaliste, à savoir propulser petit Sarko à l’Elysée, l’OSPC doit affaiblir Ségolène Royal – ou bien, à la rigueur : la placer dans une situation telle qu’elle doive impérativement se concilier les bonnes grâces de l’électorat centriste pour pouvoir gouverner. Dès lors, on voit bien pourquoi, depuis quelques temps, les sondages semblent faits pour nous convaincre que Bayrou sera le troisième homme de la future élection présidentielle, et pourquoi son ascension est réputée se faire principalement en grignotant sur les terres de Ségolène…

En premier lieu, cette opération bénéficie de l’avantage indéniable de ne pas être absolument dénuée de vérité. On sait depuis longtemps qu’un mensonge n’est efficace qu’à condition d’inclure une part du vrai. Or, Bayrou possède une substance politique significative. C’est le politicien provincial dans toute sa splendeur, l’homme qui réunit le notaire de Montauban et l’agriculteur de Vesoul sur les valeurs médiocres, mais solides, qui font les gens ordinaires et les peuples soumis – travail, famille, pognon, un mélange de bons sentiments et de placements de père de famille, sur fond de niaiserie cul-cul et de courage quotidien…

Dans le contexte français de 2007, l’homme qui incarne ces valeurs a bien sûr le vent en poupe : il rassure. Du coup, voici Françounet promu filet de sécurité des déçus du sarko-ségolénisme, tous ces gogos qui se rendent bien compte qu’on se fout de leur gueule, mais n’oseront pas pour autant sortir franchement du politiquement correct… Avec ça, mister Bayrou n’a pas les moyens d’aller bien loin, certes, mais il peut tout de même faire un peu plus que son score de 2002. Je ne serais pas surpris qu’il franchisse la barre des 10 %, pour peu que l’OSPC le soutienne jusqu’au bout.

En second lieu, l’émergence de Bayrou présente tactiquement de très gros avantages du point de vue des intérêts capitalistes, dans l’optique d’une victoire, ou en tout cas d’un succès partiel, de miss Ségolène. Il est évident, en effet, que Marie-Ségo ne pourra pas gouverner avec l’extrême gauche. Je veux bien que la gauche, ça soit vaste, mais enfin, de là à réunir Arlette Laguiller et Dominique Strauss-Kahn… Impossible, évidemment impossible.

Par conséquent, pour éviter une situation de blocage dans l’hypothèse d’une victoire de Marie-Ségo, l’OSPC prépare le terrain, mine de rien. Il y aura toujours la solution d’un gouvernement Bayrou, les chrétiens sociaux venant à la rescousse des soc-dems… Et puis, en attendant, cette concurrence sur sa droite va fixer Marie-Ségo au centre. Elle en sera quitte pour donner des gages en toc à sa gauche – son programme devra tenir compte du risque Bayrou ; c’est-à-dire, pour dire les choses simplement, que son programme ne sera évidemment pas socialiste – sauf en façade…

Enfin et sans doute surtout, Bébé Rose en haut de l’affiche, c’est pour l’OSPC un moyen de faire en sorte que Neuneuil n’y soit point. Du point de vue des systémiens, c’est un objectif tout à fait central. Il faut éviter que le FN n’engage une dynamique. Coûte que coûte – d’ailleurs, ils l’empêcheront peut-être de se porter candidat, le Menhir, en dépit des risques considérables que cela implique… Sur ce point, je partage l’opinion du Caillou – lequel me disait, l’autre jour, qu’il y a une chose et une seule qui fasse vraiment peur à l’OSPC : l’éventualité d’un « Front Populaire National », un parti du peuple contre les « élites » - sur le modèle du vénézuélien Chavez, par exemple. Du point de vue de l’OSPC, soyez en certain, il faut à tout prix empêcher que le FN ne sorte de ses terres traditionnelles.

Cette rapide analyse vous explique, je crois, que l’OSPC se donne soudain beaucoup de mal pour mettre en avant Bébé Rose. Le système est mal en point, ses têtes de liste ne paraissent pas en mesure de convaincre vraiment. Royal pédale dans la semoule, Sarkozy en fait trop – pour l’instant, ça passe, mais il y a un gros risque de saturation, car la campagne sera longue, très longue, pour le petit Sarko… Disons que rien n’est acquis, mais enfin il y a désormais un risque sérieux pour le système de partir en vrille. Alors, n’est-ce pas, Bayrou, c’est l’assurance tous risques…

D’où l’étrange ambiance qui règne en France, ces jours-ci. L’OSPC est en train de construire un paysage politique imaginaire, avec pour objectif de le faire durer le plus longtemps possible – si possible jusqu’à l’élection, au moins jusqu’au moment où l’opinion sera formée… Le but ? – Evident. Il s’agit d’éviter que trop d’électeurs ne réalisent soudain qu’après tout, on peut vraiment sortir du duel imposé Sarko-Ségo – penser ailleurs, voter autrement.

Ce paysage politique imaginaire, et très étudié comme nous l’avons vu, présente bien sûr un décalage sensible avec la réalité. Toute la question est de mesurer l’ampleur de ce décalage.

Réponse dans trois mois si Neuneuil peut se présenter.

Et dans cinq mois, s’il ne peut pas.

samedi 31 mars 2007

On a retrouvé le fraudeur de la Gare du Nord !




Et en plus il parraitrait qu'il est en train de se tirer avec notre pognon !