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Il y a quelques jours, Marine Le Pen avait publié un droit de réponse au groupe Jeune Alsace concernant les indépendantismes régionaux. Celle-ci les priait de ne pas succomber au piège mondialiste. Suite à cela, le même groupe estimait : « A l’évidence, la vision nationaliste jacobine incarnée désormais par Marine Le Pen a choisi de faire l’impasse sur l’héritage, sur l’identité. En quelque sorte, c’est désormais l’affrontement du « nationalisme légal » et de « l’identité enracinée dans le réel ».
Nous aimerions, nous aussi, nationalistes et indépendantistes français de la mouvance Gauche Nationale répondre à cette accusation. Il n’y a qu’un seul affrontement, celui qui existe entre le nationalisme garant de l’identité de chaque peuple et le mondialisme apatride, dont l’expression économique est le système capitaliste et l’expression sociale est l’émergence de blocs politiques continentaux. Le seul but du mondialisme est la destruction totale des enracinements et la création d’un gouvernement mondial.
Un nationaliste ne peut qu’être surprit de voir une mouvance qui se dit « identitaire » défendre le même positionnement qu’Edmond de Rothschild. En effet, rappelons-nous sa déclaration dans la revue Entreprise en date du 18 juillet 1970 : « L’Europe de l’Ouest, c’est-à-dire les six pays du Marché commun plus la Grande-Bretagne, peut-être l’Irlande et les pays scandinaves selon des modalités à définir, vont constituer une Europe politique fédérale, mais parce que chaque individu éprouve le besoin de se situer dans un milieu restreint, il s’identifiera à une province, que ce soit le Wurtemberg où la Savoie, la Bretagne, l’Alsace-Lorraine ou le pays Wallon. Dans ces conditions, la structure qui doit disparaître, le verrou qui doit sauter, c’est la nation… » Or, pour tout nationaliste, le salut de son pays et de son identité comprise, est une loi suprême !
Ce qui inquiète le plus, c’est que sur les sites de groupes partageant vos positions (tel http://www.elsass-frei.com/french ou http://www.nfel.org/) il y ait des liens comme : http://www.eurominority.org/ et http://www.pan-europe.org/).
Ce qui inquiète le plus, c’est que sur les sites de groupes partageant vos positions (tel http://www.elsass-frei.com/french ou http://www.nfel.org/) il y ait des liens comme : http://www.eurominority.org/ et http://www.pan-europe.org/).
D’ailleurs qu’est ce que la Paneurope ? Qu’elle est leur but ? Créée dans les années 1920 grâce à l’impulsion du métisse Richard de Coudenhove Kalergi, la Paneurope est à l’origine de la création du Conseil de l’Europe, de l’hymne franc-maçon de l’Union européenne (l’Ode à la joie) et de multiples initiatives favorisant l’apparition d’un pôle européen unifié. Dès 1950, après avoir reçu la plus haute distinction européiste, le prix Charlemagne, R. de Coudenhove Kalergi rappelait la nécessité d’une « Europe unie de l’Islande à la Turquie comme de la Finlande au Portugal », de l’importance d’une « constitution fédérale » ainsi que de la création d’une « Union atlantique [qui] deviendrait une Fédération à trois avec l’Empire britannique comme pont entre l’Amérique et l’Europe ». Ses principes fondamentaux sont parallèles à votre discours : « L’Union paneuropéenne se déclare attachée au patriotisme européen couronnement des identités nationales de tous les Européens. A l’époque des interdépendances et défis mondiaux, seule une Europe forte et politiquement unie peut garantir l’avenir de ses peuples et entités ethniques. L’Union paneuropéenne reconnaît l’autodétermination des peuples et le droit des groupes ethniques au développement culturel, économique et politique. » Sauf que, tout d’abord, ces principes sont absolument contraires à ceux de l’idéal national affirmant l’indivisibilité du territoire national. Ensuite, cet impérialisme européen n’a étrangement pas été enclin à défendre l’identité de nos camarades Serbes quand il ont été massacrés au Kosovo au nom de « l’autodétermination des peuples et du droit des groupes ethniques au développement culturel ».
Et pour cause ! La réalité est là : Si les capitalistes apatrides veulent réaliser un gouvernement mondial il faut procéder par étape. D’abord il faut casser les nations en favorisant l’émancipation politique des régions. Ces dernières traitent de plus en plus avec l’autorité supranationale de Bruxelles, hasard ? Non, car c’est là que grouilles les lobbies américains. Après avoir casser les Etats on favorise les mélanges et les regroupements de régions appelés eurorégions. Ce principe existe déjà en Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada, Mexique) et se prépare au moyen-Orient. L’objectif final est de créer de grands blocs géoéconomiques dont la réunion consistera l’Etat mondial. L’indépendantisme régionale est une aide précieuse à cette dernière car il accélère ce phénomène. Soutenir cette forme d’indépendantisme c’est faire le jeu du mondialisme. Une fois l’Europe des régions réalisée qu’est ce qui empêchera les turques de France à réclamer leur indépendance ? Qu’est ce qui empêchera les maliens de Seine-Saint-Denis (Montreuil est la seconde ville malienne du monde) d’obtenir leur indépendance ?
Un seul indépendantisme en France doit être accepté, celui des Français. Le seul moyen de garantir ce qu’un Barrès n’aurait pas hésité à appeler « la race Française » c’est l’indépendance national. Le seul moyen d’y arriver est une révolution à la fois patriotique, identitaire et socialiste. Ce pays c’est le notre, celui de nos enfants, celui de nos ancêtres. On peut donc être en désaccord sur certaines des positions de Marine Le Pen beaucoup plus modérés que nous, mais si sa position sur l’Europe est d’en sortir, de retourner au Franc et de prôner une France forte alors Bravo ! J’y ajouterais à cela un message très personnel : Fils de France d’origine alsacienne, je reste persuadé que le seul moyen pour que cette identité régionale survive est la réalisation d’une France debout et non d’une Europe à genoux. France, Jeunesse, Révolution !
Kavan Herbin
Président de la Gauche Nationale – Front du Travail
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