jeudi 29 mars 2007

L'Europe des régions, au service de l'Etat mondial



À tout ceux qui nous expliquent que Jean-Marie Le Pen est un traître, à tous ceux qui prônent l'Europe des régions tout en soutenant des intellectuels ou des médias sionistes, qu'ils avouent ce qu'ils savent : La régionalisation de l'Europe n'est qu'un moyen, elle permettra le démembrement politique de l'Europe au profit d'une domination unique, celle de l'Empire états-unien ! Un seul désir aux pères maçons et métis de cette Europe aux cents drapeaux : la transformer en Kosovo généralisé.


La construction européenne dépend de l'idée que l'on s'en fait ainsi que de son rôle dans le monde, préparer les mentalités (surtout dans "l'opposition au nouvel ordre mondial") s'avère essentiel. On peut presque parler de "révolution conceptuelle". L'ex-URSS a été dans un premier temps un obstacle à la vassalisation de l'Europe au profit du capitalisme apatride et putride, cette fausse opposition paraissait encombrante, elle est pourtant de plus en plus suivie comme un modèle pour l'Union européenne. L'interdépendance (politique qui existait entre les différents pays de l'URSS) est de plus en plus reprise. L'interdépendance et le transnational y ont fait leurs premières armes, Jimmy Carter reconnaissait fort volontiers que si la guerre froide était un problème important, d'autres guerres sont en train de s'inscrire à travers l'interdépendance, bonne lorsqu'elle aide l'Amérique, mauvaise lorsque c'est le contraire ! Pour eux, l'URSS est morte de ne pas s'être ouverte, les causes politiques sont oubliées. Après avoir conduit à la création de l'Union européenne pour l'Europe occidentale permettant ainsi de la soustraire à l'influence soviétique, les États-Unis encouragent aujourd'hui l'intégration de cette dernière. L'Union souhaite absorber la Russie et broyer ses États-membres en une myriade de régions pour se transformer en une vaste zone de libre-échange protégée par la puissance militaire atlantiste. Cette Union européenne ne concerne pas que l'Union présente, mais est conçue pour s'étendre à toute l'Eurasie. Là encore, l'idée de ne plus parler d'Europe mais d'Eurasie s'avère essentielle et plus qu'utile, c'est un plan mondial, ne l'oubliez pas ! Tous les États d'Europe centrale, les États baltes, l'Ukraine, la Russie, les États du Caucase et la Turquie sont déjà intégrés dans ce projet européen ou plutôt euro-atlantique. La Turquie fera le lien vers les territoires du Moyen-Orient, mais ce n'est qu'une étape minime. L'adhésion à l'Union est un moyen, non de réaliser une unité européenne, mais bien de démembrer le continent. Aucun doute là-dessus, la seule Europe qui fut, où les hommes de tous les pays se retrouvaient soudés par un même idéal, fut une Europe des nations, réécrire l'histoire permet de justifier le discours ("l'histoire est un mensonge que personne ne conteste" Napoléon). La régionalisation, présentée comme un moyen de défendre les identités, de rapprocher les citoyens des lieux de décisions, n’est qu'un artifice pour prévenir l'émergence d'une Europe-puissance en application de la « doctrine Wolfowitz », en référence à cet israélite américain, secrétaire d'État adjoint à la Défense entre 2001 et 2005 dans le gouvernement de George W. Bush et président actuel de la Banque mondiale.


Peu de temps avant de quitter la Maison-Blanche, le président Clinton a présenté la vision états-unienne de l'Europe dans un discours magnifiant le bloc transatlantique. « (...) l'unité de l'Europe est en train d'engendrer quelque chose de véritablement neuf sous le soleil : des institutions communes plus vastes que l'État-nation parallèlement à la délégation de l'autorité démocratique aux échelons inférieurs. L'Écosse et le Pays de Galles ont leurs propres parlements. L'Irlande du Nord, dont ma famille tire son origine, a retrouvé son nouveau gouvernement. L'Europe est pleine de vie et résonne à nouveau des noms d'anciennes régions dont on reparle - la Catalogne, le Piémont, la Lombardie, la Silésie, la Transylvanie etc. - non pas au nom d'un quelconque séparatisme, mais dans un élan de saine fierté et de respect de la tradition. La souveraineté nationale est enrichie de voix régionales pleines de vie qui font de l'Europe un lieu garantissant mieux l'existence de la diversité (...) »
Je vous le demande, de qui se moque-t-il ? De vous ! L'Amérique bénit le transfert de pouvoir politique des États vers les régions. Désormais, la « région-État » se pare d'une autonomie politique de plus en plus grande dans les domaines qui touchent l'administration, la justice, les systèmes bancaire et postaux ou encore l'éducation, cette dernière devenant de plus en plus - quoiqu'en disent les autorités officielles - une éducation régionale. Or, ces instances politiques régionales sont conduites à traiter directement avec les instances supranationales de Bruxelles en court-circuitant l'autorité nationale. Voilà une aubaine formidable pour les lobbies apatrides : par l'intermédiaire de Bruxelles, on va pouvoir briser les Alsaciens, les Lombards, les Catalans, les Bavarois, les Bretons, les Monténégrins, etc.


Dans cet asservissement, l'Allemagne est essentielle. Pourquoi ? À l'origine de la régionalisation en Europe, il y a la Recommandation 34 (1997) du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux d'Europe. Elle soumet le continent aux concepts institutionnels que l'alliance américano-britannique lui a imposés à la Conférence de Postdam (11 juillet au 2 août 1945) et lors de la création de la bizone d'occupation (2 décembre 1946). Il s'agissait à l'époque de donner un rôle amplement plus important aux Länder pour casser la centralisation du IIIe Reich et priver l'Allemagne du statut de grande puissance. On peut donc dire que l'Europe aux cents drapeaux trouve son origine dans la dénazification de l'Europe. Ce dispositif avait été approuvé par la France qui, selon le mot de Mauriac, à propos des zones d'occupation, aimait tant l'Allemagne qu'il préférait qu'il y en eût plusieurs. En outre, les Anglo-Saxons figèrent ces institutions en sacralisant la Constitution allemande et en créant une Cour constitutionnelle indépendante à Karlsruhe.


Dans un tel contexte d’assaut contre les historiques Etats-Nation de notre continent, dans l’intérêt de nos enfants et de notre identité, il est urgent de défendre la conception nationale, la seule qui soit ! Dans un tel affrontement mondial, il est évident que l’on doit s’opposer bloc à bloc, s’organiser en une puissante alliance qui garantisse la paix, la stabilité et le progrès de l’Europe, mais cela ne peut se faire qu’avec le maintien des indépendances nationales ! Jean-Marie Le Pen est le seul candidat qui nous fera sortir de l’Europe, il est le seul candidat anti-système, n’écoutez pas la voix des sirènes du mal : Le socle d’ une nouvelle alliance contre l’internationalisme apatride, doit absolument être la France nationaliste et la Russie nationalistes. Ils sont les seuls, compte tenu de leurs prédispositions stratégiques et géographiques, capable de défendre l’intérêt général des races européennes. « La Patrie est toujours défendue par les gueux, livrée par les riches. » (Charles Péguy)

PAS UNE VOIX NATIONALISTE CONTRE LEPEN ! POUR UN NOUVEAU 21 AVRIL ! POUR UNE NOUVELLE VICTOIRE DE LA FRANCE D’EN BAS SUR LA FRANCE D’EN HAUT ! QUI VIVE ? FRANCE !

Communiqué du collectif « Les nationalistes avec Le Pen »
http://lesnationalistesaveclepen.blogspot.com/

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